Au Village de l’eau qui s’est réuni en juillet à Melle, dans les Deux-Sèvres, à l’appel de Bassines Non Merci et des Soulèvements de la Terre, il était fortement question de l’accaparement de l’eau. Près de 10000 personnes se sont rassemblées pendant une semaine autour de conférences, tables-rondes, rencontres et soirées festives. Deux énormes manifestations ont permis de mesurer la détermination de ce mouvement qui ne cesse de grandir dans le pays pour dire non à l’accaparement de l’eau.
NO BASSARAN !
Une des façons de s’accaparer l’eau consiste à la polluer : eaux de surface, eau des nappes profondes, eaux destinées à la consommation humaine sont toutes interconnectées et l’eau pure devient une ressource de plus en plus rare. Les services de l’eau de nos collectivités territoriales sont désemparés face à la multiplication des polluants et face au coût de plus en plus lourd de la dépollution. C’est l’ensemble de ces questions qui ont été abordées ici.
La table ronde “Dégradation de l’eau et agriculture industrielle” s’est déroulée en deux parties :
- une première portant sur l’état des lieux de la pollution par les pesticides avec Sylvie NONY, de l’association Alerte Pesticides Haute Gironde, Michel BESNARD président du collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest et Pierre-Michel PERINAUD, président de l’association Alerte des Médecins sur les Pesticides.
- une deuxième portant sur les solutions pour restaurer la qualité de l’eau avec Jean-Claude OLIVA, président de la Coordination Eau Ile de France, David BRIFFAUD, membre du Collectif VITE 85 (Veille Information Transition Eau en Vendée), Joëlle LALLEMAND, présidente de l’APIEEE (Association de Protection, d’Information et d’Études de l’Eau et de son Environnement) et Vincent PINON, membre de la Confédération Paysanne 37.
L’ensemble des tables rondes et des conférences qui ont eu lieu à Melle sont accessibles sur le Youtube de Bassines Non Merci.
