Une dizaine d’adhérents ont participé à cette assemblée générale annuelle. L’ordre du jour était le suivant :
- Etat des lieux des cotisations / Bilan financier
- Bilan moral
- Détail de quelques actions phares
- Perspectives et propositions
Patrice L., notre trésorier explique que nous disposons de 303 € sur le compte. L’association a enregistré en 2018 une quarantaine d’adhérents.
Henri P. présente le bilan moral de l’activité de notre association sur l’année écoulée :
- Démarche avec les autres associations
- Conférence de presse
- Manifestation au CIB
- Radio : clé des ondes et France bleue
- Réunion de St Mariens
- Participation à la marche blanche de Listrac
- Conférence de presse sur zéro toxique à l’UTOPIA
- La page FB est à un peu plus de 211 certains posts ont été vu plus de 1 000 fois
- Des viticulteurs se sont engagés avec nous des bio et des pas bio
- Phytoplainte et travail sur le document
Démarche avec des associations et des organisations
Sylvie N. : Nous avons engagé une démarche auprès du Préfet pour réclamer un nouvel arrêté préfectoral fixant une zone de 200 m autour des écoles et des lieux sensibles sans pulvérisation de produits CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques) ou PE (perturbateurs endocriniens). Fait historique, cette démarche a reçu le soutien de 10 autres organisations (Alerte Aux Toxiques, Collectif Info Medoc Pesticides, Alerte des Médecins sur les Pesticides, Collectif Alerte Pesticides Leognan, Générations Futures Bordeaux, la Confédération Paysanne 33, la FCPE 33, et les syndicats enseignants FSU 33, SE-UNSA 33, CGT Educ’action 33). La rencontre a eu lieu le 3 avril (compte-rendu ici) et elle a permis de soulever d’autres problèmes comme celui de la mesure de la vitesse du vent pour qu’aucune pulvérisation n’ait lieu lorsque celle-ci est supérieure à 3 Beaufort (voir arrêté national du 4 mai 2017).
Cette rencontre a été précédée d’une conférence de presse à Blaye le 7 mars où de nombreux organes de presse et TV étaient présents, ainsi que les représentants des différents collectifs (voir les retours ici). Nous avons aussi apporté notre point de vue lors de la conférence de presse de présentation d’un projet de loi allant dans le même sens, à l’invitation du député de la Gironde Loïc Prud’homme.
Patrice L. fait le compte rendu de la réunion organisée par le maire de St Mariens, proposée par le CIVB. Une vingtaine de personnes étaient présentes, principalement des viticulteurs. Après un début de réunion tendu, au final, l’ensemble des personnes présentes a convenu de la nécessité de changer et de diminuer, voire d’arrêter les pesticides et notamment les produits CMR. La question est comment faire ?
Henri P : A propos de Pena, une lettre a été envoyée le 30 mai dernier à la préfecture pour savoir quelles suites ont été données à l’enquête que les services de la DREAL ont menée en 2016. Pas de réponse à ce jour.
Bernard B : il y a eu des problèmes similaires avec la distillerie de Villeneuve de B. qui a le même propriétaire que celle de Marcillac (opère aussi en Guyane). Le public prend conscience mais il doit être encore plus vigilant.
Perspectives et propositions
- En septembre nous associer au programme d’analyse des pesticides dans les bouteilles de nos appellations.
- Louer des anémomètres à l’APAVE ou la faire venir pour vérifier la vitesse du vent lors des pulvérisations qui nous semblent ne pas respecter la règle.
- On pourrait exiger des mesures par les pouvoirs publics comme l’achat d’appareils. Mais c’est un peu compliqué et ce genre de batailles peut nous enfermer car cela revient à accepter implicitement l’usage des pesticides.
- Faire une action zéro CMR : le jour du marathon de Blaye, en accrochant notre banderole et en informant des dangers de ces produits.
- Faire une conférence avec des médecins et inviter en même temps des viticulteurs : cultiver sans CMR c’est possible et on gagne notre vie. Sur Blaye, avec campagne d’affichage et de propagande sur les marchés. La conférence pourrait se faire au Zoétrope.
- Faire un calendrier des actions dès la prochaine réunion du bureau.
- Distribuer à l’embarcadère, pendant l’été, un tract d’informations : voilà le vin qui se fait, les substances présentes, les maladies pro, les conséquences.
Election du bureau
Caroline Petit a remis sa démission. Il est nécessaire d’élire un nouveau bureau. Sont élus :
Président : Henri Plandé
Trésorier : Patrice Lapouge
Secrétaire : Sylvie Nony
Vice-trésorière : Marie Claude Citrain